ANNONCE: Gestion de Placements TD (GPTD) vous souhaite la bienvenue au balado de cette semaine. On vous rappelle que les balados ne peuvent pas être distribués sans le consentement préalable de Gestion de Placements.
NAOUM TABET: Le balado d’aujourd’hui porte sur les actions chinoises; je pense que c’est un sujet intéressant. La Chine est un marché tellement gros, trop gros pour être ignoré. Mais je veux aussi comprendre qu’investir dans ce marché comporte des risques et des occasions. Je m’appelle Noaum Tabet et je suis directeur général et gestionnaire principal de portefeuilles institutionnels à GPTD. Je suis accompagné de Karen Ko, vice-présidente et directrice de GPTD et spécialiste des actions internationales, plus particulièrement du marché chinois.
NAOUM TABET: Merci de ta participation, Karen.
KAREN KO: Merci, Naoum, heureuse d’être ici.
NAOUM TABET: Ça me fait plaisir. Avant d’aborder le sujet et la façon d’investir sur le marché chinois, j’aimerais savoir ce que tu penses des défis géopolitiques auxquels la Chine est confrontée aujourd’hui.
KAREN KO: Certainement. Les tensions géopolitiques entre la Chine et les États-Unis préoccupent beaucoup les investisseurs. Ce qu’il faut reconnaître, selon moi, c’est qu’on vit dans une nouvelle ère de relations géopolitiques entre les superpuissances du monde, soit les États-Unis et la Chine. On doit s’habituer aux fluctuations du risque lié à l’actualité.
KAREN KO: Ça signifie aussi qu’on doit probablement aborder la gestion des risques différemment. Les États-Unis et la Chine s’adaptent donc à un nouveau paradigme de concurrence. Ils tentent d’éviter les conflits et les confrontations. Mais d’un autre côté, ils doivent apprendre à se faire concurrence et à vivre ensemble. Par conséquent, depuis la reprise des activités après la COVID-19, la présidence a été très occupée par ses efforts diplomatiques et nous avons également vu les récentes visites des chefs d’État de la France, de l’Allemagne et du Brésil.
Il est donc encourageant de voir que la Chine est toujours prête à faire des affaires. En revanche, le président Biden a également déclaré lors du discours sur l’État de l’union plus tôt cette année que les États-Unis recherchent la concurrence, et non les conflits. La Chine et les États-Unis sont donc trop gros et trop importants l’un pour l’autre et pour l’économie mondiale, pour qu’ils puissent se dissocier complètement. On peut donc s’attendre à une coopération à l’égard d’enjeux mondiaux comme les changements climatiques.
En revanche, la concurrence est féroce sur d’autres sujets, comme la technologie. La Chine est très consciente des répercussions des sanctions commerciales. Le gouvernement a donc adopté des politiques visant à soutenir et à encourager la recherche et le développement, ainsi que l’innovation dans les secteurs stratégiques clés.
NAOUM TABET: Tu as parlé des secteurs stratégiques et j’aimerais y revenir un peu plus tard. Mais pour l’instant, ce que je retiens, c’est que le marché chinois et le marché américain sont tous deux si grands et si importants l’un pour l’autre qu’ils doivent éviter les conflits et les confrontations. C’est un point important à souligner, car d’un point de vue géopolitique, ils ne peuvent pas trop mettre de la pression l’un sur l’autre.
Par conséquent, ils doivent tous deux apprendre à coexister. En ce qui concerne les secteurs stratégiques, une chose me vient à l’esprit : les sociétés d’État, que l’on appelle aussi entreprises publiques. Cela n’est pas très rassurant pour les investisseurs. Peux-tu nous expliquer de quoi il s’agit?
KAREN KO: Oui. Ça peut sembler plutôt effrayant. Il y a un mythe selon lequel la Chine est vraiment dominée par les sociétés d’État, et ces sociétés seraient moins bien gérées que les sociétés privées du pays. Ce n’est pas tout à fait vrai, car si l’on regarde les marchés boursiers de Shanghai et de Shenzhen, qui sont les deux principales bourses de la Chine, le nombre de sociétés privées cotées en bourse représente en fait le double du nombre de sociétés d’État.
On peut aussi examiner de nombreuses mesures, comme la rentabilité, l’effet de levier et les facteurs ESG. On voit qu’elles sont parfois sur un pied d’égalité et, dans certains cas, même mieux que les autres sociétés. Mais il est vrai que la surveillance exercée par le conseil d’administration demeure le facteur qui nuit le plus. Ils travaillent de façon concentrée et contrôlent leurs actionnaires, et le conseil d’administration pourrait fonctionner de façon assez opaque. Pour remédier à cette situation, le Conseil d’État du gouvernement chinois a récemment émis une nouvelle directive concernant les administrateurs indépendants.
On devrait donc s’attendre à ce que ce sujet de gouvernance s’améliore au fil du temps.
NAOUM TABET: D’accord. Merci, Karen, de cet aperçu. La structure des sociétés d’État est, comme on le sait, quelque peu propre à la Chine. Je pourrais peut-être adopter une autre approche ou poser d’autres questions. Pour moi, la croissance de la population et l’histoire de l’investissement en Chine sont des choses dont on ne parlait pas
il y a des décennies. Avec la croissance de la population, on est passé de l’agriculture à l’industrie. La taille de la classe moyenne a augmenté. De toute évidence, la population s’est enrichie, une population plus riche consomme davantage, ce qui se traduit par une plus grande croissance. Mais en ce qui concerne la Chine aujourd’hui, je constate que sa croissance démographique est en baisse.
Cet effet de richesse semble ne pas se traduire en une croissance future possible parce que la classe moyenne ne croît pas au-delà de ce qu’elle est. Je me trompe peut-être, mais peux-tu me donner un aperçu de l’impact que ça aura sur la croissance future en Chine si la croissance de la population est en baisse?
KAREN KO: Il ne fait aucun doute que la croissance du PIB de la Chine au cours des dernières décennies a été alimentée par la croissance de la population et par l’émergence de la classe moyenne. L’histoire est vraiment volatile, car la Chine a une forte population de 1,4 milliard d’habitants, selon le dernier recensement publié le 22 décembre, qui laisse entrevoir une contraction de la population, la première baisse depuis plusieurs décennies. De plus, le taux de croissance de la population chinoise a considérablement diminué et cadre maintenant davantage avec celui de notre marché développé et sa population vieillit très rapidement.
Toutefois, la croissance du PIB n’a pas besoin de suivre le ralentissement de la croissance démographique. Le gouvernement chinois accorde une grande importance à l’éducation et à l’innovation, ce qui peut continuer à stimuler la productivité et à faire augmenter le PIB par habitant, et le revenu continuera de soutenir la croissance. Naoum, savais-tu qu’il y a 240 millions de personnes en Chine qui ont un diplôme universitaire et que ce sont des consommateurs très avertis?
À l’avenir, la croissance de la Chine sera donc alimentée par la qualité et moins par le volume. Ces consommateurs chinois sont très avertis et exigeants et ils exigeront des produits de qualité supérieure, ce qui stimulera la consommation. De plus, c’est en Chine que l’âge de la retraite est le plus bas. On voudrait sans doute déménager là, car les femmes peuvent prendre leur retraite à 55 ans et les hommes, à 60 ans. Les réformes ne sont pas encore déposées, mais pourraient certainement retarder la retraite au besoin.
NAOUM TABET: On parle de 240 millions de personnes détenant un diplôme universitaire. Je crois que les États-Unis comptent environ 40 à 50 millions de personnes titulaires d’un diplôme universitaire. C’est un grand nombre de personnes instruites qui entrent sur le marché du travail, qui produisent et créent pour l’économie chinoise. De plus, je ne dirais pas non à prendre ma retraite à 60 ans.
J’aimerais bien prendre ma retraite dans quelques années. Pourquoi pas? Il est en fait incroyable que des gens puissent prendre leur retraite aussi jeunes en Chine. Cependant, si la Chine devait un jour faire face à des difficultés économiques, ça pourrait changer. Comme tu l’as dit plus tôt, des réformes pourraient repousser l’âge de la retraite. La récession est au cœur des préoccupations de presque tout le monde à qui je parle, mais les entreprises chinoises, qu’il s’agisse d’entreprises d’État ou d’entreprises privées, sont-elles confrontées aux mêmes difficultés que les États-Unis et le Canada?
Quel est le risque de récession en Chine?
KAREN KO: Il y a eu beaucoup de difficultés en Chine. Tu as parlé plus tôt de facteurs géopolitiques, du confinement lié à la COVID et des mesures de répression réglementaires dans les secteurs du commerce électronique, de l’éducation et de l’immobilier. En 2023, ces obstacles se transformeront en facteurs favorables. On a déjà vu des investisseurs étrangers mettre de l’argent à profit sur le marché boursier chinois. Selon les données de ce programme, jusqu’au marché boursier de Hong Kong, les entrées de capitaux en janvier ont été les plus élevées de l’histoire.
Au cours des quatre premiers mois de cette année, plus de 26 milliards de dollars américains ont déjà été injectés. Les gens sont donc optimistes à l’égard de la reprise économique en Chine. Par conséquent, l’Assemblée populaire nationale qui se tient au début de mars a établi une cible de 5 % du PIB, ce qui est peut-être peu, mais les résultats ont certainement dépassé les prédictions jusqu’à présent.
Au premier trimestre, le PIB était de 4,5 %, ce qui est supérieur au consensus et est surtout attribuable à la consommation. Des millions de Chinois viennent de terminer leur première fête, la semaine d’or de la fête du Travail, ou Golden Week, où il n’y a eu aucune restriction liée à la COVID-19 au cours des trois dernières années. Les données réelles sont très encourageantes. Les voyages et les revenus liés au tourisme intérieur ont déjà dépassé les niveaux du même jour férié en 2019.
Les voyages au pays profitent dans une certaine mesure d’une diminution des vols internationaux et des visas de touristes, mais le gouvernement chinois a vraiment tenté d’encourager la consommation intérieure en faisant la promotion des voyages culturels à l’intérieur du pays. Il a réduit les droits de douane à l’importation et établi des destinations de voyage libre de droits dans quelques grandes villes chinoises dans le cadre de cette politique de circulation.
NAOUM TABET: Tu as parlé de reprise économique. Les choses semblent aller bien. En fait, la Chine entre dans une situation favorable, contrairement à beaucoup de pays occidentaux ou d’économies développées. Mais qu’en est-il de l’inflation? La Chine n’est-elle pas aussi confrontée aux pressions inflationnistes, comme la plupart des pays du monde? Et, s’il y a des pressions inflationnistes, quelle sera l’orientation des taux d’intérêt en Chine?
On pourrait peut-être parler un peu de la politique monétaire.
KAREN KO: Certainement. Il n’y a donc pas eu d’inflation ou très peu de signes d’inflation en Chine, et la politique monétaire a donc été assez stable. La Banque populaire de Chine a donc évité de réduire fortement les taux d’intérêt pendant la pandémie de COVID-19 et, par conséquent, de sortir de la crise. En revanche, ils n’ont pas à relever les taux d’intérêt et, comme nous l’avons mentionné plus tôt, l’inflation est faible.
Il n’est donc pas nécessaire de relever les taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation. C’est tout le contraire des banques centrales sur le marché développé qui ont augmenté les taux d’intérêt de façon très marquée au cours des 12 derniers mois. Les coûts d’emprunt ont donc augmenté et, par conséquent, les primes d’actions aussi. Et le marché des PAPE aux États-Unis s’est vraiment effrité.
La Chine est donc devenue le plus important marché de PAPE à l’échelle mondiale en 2022, ce qui représente de nouvelles occasions de placement pour les investisseurs.
NAOUM TABET: J’aime beaucoup t’entendre dire que la Chine connaît une reprise économique alors que le reste du monde éprouve des difficultés. Il semble vraiment que la Chine puisse offrir une bonne diversification pour un portefeuille d’actions. La plupart des gens ne répartissent peut-être pas leurs actifs du point de vue de la diversification, mais il y a de nombreuses façons de le faire. Selon toi, est-ce que le moment est bien choisi pour investir dans des actions chinoises?
Qu’en est-il de l’évaluation?
KAREN KO: Oui, on pense que 2023 est une bonne année pour les actions chinoises. L’évaluation est juste, mais on pense que les bénéfices des sociétés se redressent. Encore une fois, c’est contradictoire ou contraire à une grande partie du marché développé, où les marges bénéficiaires des sociétés plafonnent, de sorte que les bénéfices des sociétés en 2023 pour les marchés développés pourraient être décevants.
À plus long terme, si l’on se demande pourquoi se donner la peine d’investir en Chine, bon nombre de ces avantages à long terme persistent. On continue d’investir en Chine parce que le pays connaît toujours une croissance à long terme. En mars, l’Assemblée populaire nationale a beaucoup mis l’accent sur l’innovation technologique et l’autosuffisance. On l’a mentionné plus tôt. Ça s’explique dans une certaine mesure par les sanctions et la concurrence sur le plan technologique.
En fait, la Chine a rattrapé l’Europe au chapitre des dépenses en recherche et développement et continuera probablement d’adopter des politiques gouvernementales de soutien pour encourager l’innovation. La Chine est à juste titre le deuxième plus important marché de « licornes » derrière les États-Unis et les licornes, un terreau fertile pour les futurs chefs de file de l’innovation et de nombreuses sociétés mondiales de premier plan, en particulier dans le secteur de l’énergie renouvelable comme les éoliennes et les panneaux solaires et toutes les composantes qui s’y rattachent.
Déjà, beaucoup de sociétés chinoises mènent le bal, et la Chine produit déjà des véhicules électriques très concurrentiels. Il s’agit en fait du marché des véhicules électriques le plus important et dont la croissance est la plus rapide à l’échelle mondiale. Elle possède un producteur de batteries de véhicules électriques qui possède une technologie de pointe, qui détient la plus grande part de marché et qui approvisionne déjà des équipementiers automobiles comme Tesla, BMW et Volkswagen. On a parlé de la consommation plus tôt.
La classe moyenne chinoise a explosé au cours des trois dernières décennies et a changé la façon dont le monde produit et consomme et, comme je l’ai mentionné plus tôt, la croissance soutenue du PIB par habitant continuera de stimuler la consommation et la politique de prospérité commune du gouvernement. On pourrait réduire les impôts et créer des sociétés qui occupent une position de tête à l’échelle nationale. C’est le cas notamment du secteur Baijiu en Chine.
Il s’agit d’une liqueur chinoise de prestige dont le taux d’alcool peut atteindre 65 % par volume. Naoum, en as-tu déjà goûté?
NAOUM TABET: Non, mais santé au Baijiu à 65 %!
KAREN KO: Oui. Je t’en aurais envoyé une caisse, mais, malheureusement, ce produit est en rupture de stock au Canada. La culture chinoise accorde donc une grande importance aux festivités, ainsi qu’à la célébration des fêtes et des événements marquants de la vie avec du Baijiu. Encore une fois, comme dans le cas de toutes ces occasions, les investisseurs étrangers peuvent maintenant investir.
NAOUM TABET: Karen, j’aimerais revenir sur le marché boursier chinois : quelle est son importance? Est-ce qu’il y a beaucoup de titres disponibles pour en tirer parti et créer un portefeuille diversifié?
KAREN KO: En combinant Shanghai et Shenzhen, on compte plus de 4 600 sociétés cotées en bourse. C’est donc un marché assez important. Donc, si l’on combine Shenzhen et Shanghai, il y a 4 600 sociétés cotées en bourse là-bas. En ce qui concerne la capitalisation boursière mondiale, les États-Unis demeurent le pays le plus important, avec 41 % de la capitalisation boursière mondiale, mais la Chine arrive au deuxième rang, avec 12 %.
Si l’on compare la taille de notre économie mondiale à celle de notre PIB, les États-Unis demeurent le pays le plus important, avec 24 %, et la Chine, avec 16 %. Par conséquent, les investisseurs qui pensent qu’ils pourraient obtenir une exposition à la Chine en investissant dans une seule stratégie d’actions mondiales sont probablement sous-représentés, car même si la Chine est la deuxième économie en importance, son poids dans l’indice boursier n’est que de 4 % et les États-Unis représentent en fait 60 %. Par conséquent, on pense que pour les investisseurs qui veulent profiter de toutes les occasions qui se présentent en Chine, c’est préférable d’avoir une exposition et une pondération exclusives à la Chine. De plus, les actions chinoises ont une faible corrélation avec le reste du marché boursier mondial, et c’est un facteur important de diversification du risque, car les rendements boursiers fluctuent indépendamment les uns des autres.
Plus récemment, le cycle économique et le cycle de la politique monétaire semblent aussi être plus synchronisés, de sorte que les avantages liés à la diversification sont encore meilleurs ces jours-ci.
NAOUM TABET: Oui, tu as soulevé un bon point tout à l’heure en ce qui concerne l’inflation. La Chine n’est pas confrontée à une récession. Elle est à une autre étape de son cycle économique, ce qui a permis de préciser les avantages de la diversification. Tu as parlé des actions de catégorie A, peux-tu préciser en quoi elles consistent?
KAREN KO: Certainement. Je pense que ça pourrait être assez déroutant pour les investisseurs qui observent la Chine pour la première fois, et qui voient ici, A, B, H et N, on dirait presque une soupe alphabet. De façon générale, on pourrait classer les actions chinoises dans deux catégories : le marché intérieur et le marché extérieur. Le marché intérieur comprend donc les actions de catégorie A. Il s’agit de sociétés chinoises cotées à la Bourse de Shanghai ou de Shenzhen.
Donc, pour les investisseurs étrangers qui veulent acheter directement des actions de catégorie A, il faut que vous soyez ou que vous puissiez vous qualifier comme investisseur institutionnel étranger qualifié. Ce sont des titres admissibles pour les investisseurs institutionnels ou vous achetez par l’intermédiaire du programme de connexion avec la Bourse de Hong Kong, puis le marché outre-mer est constitué de sociétés chinoises cotées à l’extérieur de la Chine. Il s’agit donc pour la plupart d’actions H à Hong Kong ou des certificats américains d’actions étrangères (CAAE) aux États-Unis.
Naoum, je suis certaine que tu as entendu parler d’Alibaba ou de Tencent. Il s’agit donc davantage de titres bien connus, et ces sociétés sont cotées à l’étranger. Mais si l’on examine le chevauchement réel entre les titres A et H, il n’y a qu’une poignée de sociétés qui sont doublement cotées en bourse. Elles offrent donc des occasions très différentes, comme le secteur du Baijiu dont j’ai parlé plus tôt; elles ne détiennent que des actions de catégorie A.
Au cours de la dernière décennie, les stratégies les plus florissantes ont été les stratégies liées au marché intérieur chinois de catégorie A. Le nombre de stratégies et d’actifs gérés a plus que doublé entre 2012 et 2022. De plus, pour ce qui est d’investir en Chine, on pense qu’il est logique d’adopter une approche active, car le marché intérieur de la Chine demeure inefficace. Il y a donc moins de courtiers qui participent aux ventes.
De plus, le volume d’opérations quotidien demeure dominé par les investisseurs particuliers. La gestion active offre donc l’occasion de tirer parti de l’inefficacité, et c’est effectivement le cas, car la gestion active a constamment produit de meilleurs rendements à l’indice de référence.
NAOUM TABET: Pour résumer tout ce que tu as dit jusqu’à maintenant dans ce balado, le marché chinois est très vaste, très diversifié et offre de nombreuses façons d’y accéder. Un marché d’actions est probablement le moyen le plus efficace d’accéder à ce marché du point de vue des évaluations, ce qui semble bien à court et à long terme du point de vue de la corrélation. Ces renseignements sont très utiles. Merci beaucoup d’avoir été là. Si vous souhaitez en savoir plus sur les placements en Chine, veuillez communiquer avec votre gestionnaire relationnel, qui pourrait organiser un appel avec Karen pour en discuter davantage. Merci.
NARRATRICE:
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