Il n’est pas question de bon ou de mauvais risque, mais de faible risque
Yuriy Bodjov, CFA, vice-président et directeur, Gestion de Placements TD
« Le risque est une bonne chose. » Pendant un certain temps jusqu’en 2001, cette citation était utilisée dans les campagnes publicitaires d’une société de services-conseils en risque afin de promouvoir ses services. La supposition sous-jacente était qu’en prenant un risque mesurable, les investisseurs réaliseraient des rendements plus élevés. Malheureusement, cette supposition ne s’est pas matérialisée durant le krach des technos qui a suivi, mais elle a permis à cette société de bonifier considérablement ses résultats. Depuis, le discours autour du risque a changé; les investisseurs en actions ont appris qu’il y avait deux types de risque : le bon et le mauvais. Naturellement, le mauvais risque était à éviter, mais le bon risque était acceptable, puisqu’il finirait par produire des rendements supérieurs. Les gestionnaires de portefeuilles d’actions en gestion active savent donc ce qu’ils ont à faire! Mais comment déterminer quels risques sont bons et quels risques sont mauvais?
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