Comment les assureurs canadiens peuvent adosser leur passif à long terme dans un contexte de disponibilité limitée du crédit à long terme
David Hong, FSA, CFA, vice-président, Gestion de Placements TD; Monish Arora, CFA, vice-président, Greystone TD; Carl Elia, vice-président et directeu, Greystone TD
Les assureurs canadiens qui veulent concevoir des programmes de couverture pour adosser le passif des réserves d’assurance vie à long terme ont peu d’options en raison de la structure du marché canadien de titres à revenu fixe.
La disponibilité des obligations publiques est très limitée dans le segment à long terme de la courbe des taux, en particulier pour les obligations de sociétés qui offrent un écart de taux additionnel par rapport aux obligations d’État. Par conséquent, les assureurs doivent investir dans des obligations d’État à long terme présentant un faible écart additionnel par rapport au taux sans risque, une stratégie qui peut être particulièrement coûteuse dans le contexte actuel de faibles taux d’intérêt.
Faute d’avoir accès à des instruments du marché privé ou à des stratégies de placement spécialisées, les compagnies d’assurance vie pourraient avoir de la difficulté à générer des rendements dans leurs portefeuilles d’adossement du passif. Cette situation pourrait faire augmenter le montant de réserve devant être détenu, réduire le revenu de placement généré et limiter la capacité des assureurs à offrir des prix concurrentiels.
Un nouvel article très fouillé de Gestion de Placements TD Inc. (GPTD) intitulé Nouvelles frontières : Adossement des passifs d’assurance à long terme à des actifs à revenu non fixe traite de la façon dont ce problème complexe pourrait être résolu au moyen d’une stratégie de retrait qui compense la disponibilité limitée du crédit à long terme sur le marché canadien.
La stratégie mise sur des actifs à revenu non fixe, comme des actions, des biens immobiliers ou des investissements en infrastructures pour soutenir les flux de trésorerie à long terme liés au passif après un certain nombre d’années.
Les auteurs expliquent que lorsqu’on évalue la pertinence et le compromis des stratégies de retrait, il est important de tenir compte des objectifs et des contraintes propres aux assureurs canadiens, comme les avantages économiques, l’efficience du capital et l’incidence sur les états financiers.
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